Les « secrets » illustrés

L’abbaye de Bellelay de nos jours.

L’histoire commence à Bellelay, à la fin de l’été 1498.

Alors qu’il guerroyait en Italie, le chevalier de Malleray a rencontré Savonarole

Il raconte aux convives effarés que le moine a été brûlé sur le bûcher à Florence

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Le chanoine et le chevalier devisèrent dans le jardin de l’abbaye

Le père du chanoine, sire d’Undervelier, avait combattu aux côtés du baron d’Asuel, qui soutenait le duc de Bourgogne.

Charles le Téméraire

Territoires du « Grand duc d’Occident » Charles de Bourgogne

Château de Grandson (de nos jours)

Bataille de Grandson (mars 1476)

Le butin à Grandson fut considérable

Il y eut des scènes de pillage dans le pays de Vaud, quelques semaines après Grandson.

L’éditeur parisien recherchait le poète François Villon, disparu depuis plus de 20 ans

Le chevalier et l’éditeur allèrent étancher leur soif à l’auberge de Fornet

Un hôte arrivé la veille à Bellelay fut assassiné durant la nuit dans un alcôve de l’hospice

Pour pouvoir deviser avec l’abbé, l’éditeur dut se rendre à Saint-Ursanne avec lui

C’était jour de fête dans la cité des bords du Doubs

L’éditeur retrouva le chevalier de Malleray à Lajoux-Mertenat, où ils mangèrent à l’extérieur

Avant d’arriver à La Neuveville, ils eurent une vue splendide sur les Alpes

Le château du Schlossberg dominait la cité des bords du lac

Le contesté prévôt de Büren confisqua la récolte de Moutier-Grandval

Ils se rendirent au domaine de Bellelay, près de la Blanche Eglise

Les vendanges battaient leur plein

Le domaine était bien pourvu, mais difficile à gérer, expliqua le cellérier.

Pour se rendre à Bienne, ils durent prendre le bac, car il n’y avait pas de route longeant la côte.

La soeur du chevalier de Malleray avait épousé un cordier

Durant le repas, on leur expliqua les finesses du métier.

Ils repartirent de Bienne au petit matin.

Le tunnel de Pierre-Pertuis est un passage obligé avant d’arriver au château de Tavannes.

La suite de l’évêque dressa un véritable camp militaire à l’extérieur de l’enceinte de Bellelay.

Le frère jardinier et le cellérier voulaient lui montrer l’ouvrage: « La nef des fous » de Sébastien Brant.

L’ouvrage était illustré par les gravures d’Albrecht Dürer qui séjournait à Bâle.

Le médecin de l’abbaye s’occupa de l’infortuné malade.

On parla des intentions de l’empereur Maximilien de briser l’arrogance des Suisses.

On patienta en visitant les auberges de la Courtine de Bellelay.

Au Bémont, près de Saignelégier, des scieurs de long ne purent leur apprendre où trouver l’ancien vieur.

Les bornes avaient-elles été déplacées ?

Il fallut charger des coffres de clous pour le sire de Tavannes chez le forgeron-cloutier de Saignelégier.

Ils retournèrent à La Neuveville.

L’auberge était accueillante.

Et les filles aussi.

On dut changer un fer au cheval du Parisien.

Un arquebusier embusqué les surprit peu avant Bellelay.

Le fils du sire de Tavannes dut se rendre à Porrentruy.

Il se cassa une dent en soupant dans une auberge.

Sans qu’il puisse se l’expliquer, il craignait le dentiste…

Il monta au château le lendemain.

En redescendant en ville, il s’acheta une paire de gants chez un artisan.

Le fonctionnaire épiscopal les envoya à Saint-Ursanne.

De retour à Tavannes, il apprit qu’il était enrôlé dans les troupes bernoises engagées dans la guerre contre l’armée de Souabe. Ceci à cause de la combourgeoisie imposée par la cité de l’ours à l’Orval et à Moutier…

Il fit partie des bataillons qui dévastèrent le Hegau près de Shaffhouse.

Rappelés d’urgence près de Bâle, ils vinrent à bout d’une armée ennemie au Bruderholz près de Bâle.

Pendant plusieurs mois, les troupes des deux camps ravagèrent les deux côtés du Rhin, de sa source à Bâle, semant la désolation parmi la population.

Dans l’évêché de Bâle, le paroxisme de l’horreur fut atteint lorsqu’une armée impériale dévasta la vallée de Tavannes, brûla entièrement ce village et rasa son château. Bellelay vit également son église incendiée.

Le jeune sire de Tavannes s’infiltra dans le camp ennemi et se lia avec le médecin strasbourgeois Jérome Brunschwig.

Les impériaux étaient basées à Altkirch.

Le médecin avait fabriqué son alambic pour distillé des médicaments. Mais son assistant avait détourné son utilisation première pour produire des boissons enivrantes…

Ils se rendirent à Ensisheim, rendue célèbre par sa météorite.

A Dornach, les Suisses remportèrent un victoire décisive, malgré une nette infériorité numérique.

Tout ça pour des clous ! se lamenta l’ancienne servante des sires de Tavannes.